Alors que Bakou, en Azerbaïdjan, se prépare à accueillir la 29e édition de la Conférence des Parties (COP), une question revient : ces sommets ont-ils encore un impact réel ? Après des décennies de discussions, les émissions mondiales de CO2 continuent d’augmenter, atteignant un nouveau record selon l’ONU. Et la limite de 1,5 °C, si souvent présentée comme cruciale, semble plus lointaine que jamais.
Un air de déjà-vu : ambitions freinées par la politique
Cette année, à l’approche de l’élection américaine, de nombreux pays hésitent à prendre des engagements ambitieux, redoutant un possible retour de Donald Trump. Peut-on réellement laisser l’avenir climatique de la planète dépendre d’une seule élection ? Ces retards mettent en lumière une réalité frustrante : les COP, censées être des leviers pour le climat, peinent à produire des avancées concrètes.
Des promesses qui s’envolent
Le financement des pays en développement, pourtant indispensable pour leur permettre de s’adapter et de réduire leurs émissions, reste une promesse en suspens. Depuis quinze ans, les 100 milliards de dollars par an promis par les pays riches sont insuffisants face à l’ampleur des besoins. L’incertitude politique, combinée à un manque de volonté collective, bloque des progrès essentiels sur cette question.
Les entreprises en retrait
Même les entreprises, pourtant considérées comme des acteurs clés de la transition, adoptent une attitude prudente cette année. Beaucoup choisissent de limiter leur présence ou de ne pas participer à la COP, témoignant de leurs propres incertitudes quant à l’avenir des politiques climatiques mondiales.
Alors, que faire ?
Si les grandes décisions politiques stagnent, il devient essentiel de se tourner vers des actions concrètes, à notre portée :
- Éco-conception numérique pour réduire l’empreinte carbone de nos outils digitaux.
- Adoption des énergies renouvelables pour remplacer les combustibles fossiles.
- Réduction des impacts individuels par des choix plus sobres et responsables.
Ces solutions existent déjà. Il ne s’agit plus d’attendre des sommets ou des cycles électoraux, mais d’agir directement, individuellement et collectivement.
Pas de planète B, mais un devoir d’agir
Peut-être sommes-nous pessimiste, mais cette COP29 semble encore être un théâtre de belles paroles. Pourtant, nous avons tous un rôle à jouer pour que ces discours se transforment en actions concrètes. Que vous soyez un individu, une entreprise ou une organisation, l’heure est venue de repenser notre façon d’agir pour le climat.
Et vous, quelle action pouvez-vous mettre en place dès aujourd’hui pour contribuer à un avenir durable ?